Lorgues

La collégiale St Martin

Les travaux se poursuivent lentement en direction de la toiture et du clocher, mais la dette fiscale menace la communauté qui doit emprunter.En 1719, on récupère 3000 livres provenant du legs d'un ancien chanoine, l'abbé de Vintimille, lorsque arrive la grande épidémie de peste en 1720. Lorgues est épargnée et n'hésite pas à aider le consul de Toulon, d'Entrechaux, par des secours alimentaires destinés aux survivants. Cette solidarité dans le malheur a encore davantage soudé l'amitié entre les 2 villes.

La grande nef est presque entièrement couverte quand éclate à nouveau (1723) un désaccord entre Pomet et la communauté. Il est temps d'achever selon le voeu général. En 1728, on pose les vitraux et les portes, et l'on évite un ultime procès avec Pomet, grâce aux bons offices des consuls de Toulon. L'on verse à l'entrepreneur 25000 livres pour solde de tout compte. Enfin en Août 1729, l'évêque vient donner sa bénédiction au nouvel édifice dont le clergé canonial avait déjà pris possession.

 1729... la communauté dispose enfin de son église si longtemps attendue, et le chapitre de sa collégiale toute neuve, et vide... Tout reste à faire à l'intérieur, et pendant les 60 ans précédant la révolution les Lorguais multiplient les aménagements voulant leur église utile et majestueuse pour la louange de Dieu et le service du culte. Il faut préciser quels sont les acteurs de ces embellissements. Pour commencer, on trouve le vénérable chapitre qui termine en beauté ses trois siècles et demi d'existence. Puis on doit signaler le modèle laïc le plus zélé en la personne de l'archiconfrérie du St Sacrement, souvent connue sous les noms de confrérie du Corpus Domini, ou du Luminaire. L'imitant avec succès la confrérie du Rosaire et d'autres qui s'occupent d'un autel-retable.

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