Lorgues
La Font Couverte

   

Peut-on concilier cette opposition entre données de l'histoire et de l'archéologie ?
On se rappelle que, jusqu'en 1209, les templiers à Ruou et les cisterciens au Thoronet entretinrent de bons rapports. Pourquoi ne pas penser, comme le fit Fernand Pouillon dans Les pierres sauvages, que les cisterciens aient, à la demande des templiers, élaboré le plan du monument et prêté une de leurs équipes pour bâtir cette fontaine ? Le prêt d'ateliers par les cisterciens n'avait rien d'exceptionnel, puisqu'au cours du XIIIe siècle, un règlement du chapitre de Cîteaux l'interdit.

Certes, ce n'est qu'une hypothèse, mais elle réconcilie les données, à priori opposées, de la documentation historique et de l'étude archéologique. Aussi peut-on supposer que ce monument fût vraisemblablement conçu et édifié par un atelier travaillant à l'abbaye du Thoronet qui fut maître d'uvre, à la demande des templiers de Ruou qui furent les maîtres de l'ouvrage.


 

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