Lorgues

François Cordouan
1830-1917

 

 Il ne partageait pas les mêmes idées que son père. Ce dernier Louis Courdouan , distilateur, était maire de Lorgues lorsqu'en 1851 eut lieu l'insurrection populaire contre le coup d'état du président Louis-Napoléon . Il tenta avec quelques légitimistes, dont son frére Joseph , juge de paix, de s'opposer aux insurgés quand leur colonne passa par Lorgues ( voir rubrique Histoire. insurrection1851).
Le fils, François, avait alors 21 ans et militait ardemment pour la défense de la République. A l'époque étudiant à Montpellier il connut même la prison pour avoir protesté contre le coup d'état.
Médecin à Lorgues, il se distingua par son action durant les différentes épidémies de choléra qui frappèrent la ville et le département.
Conseiller municipal de Lorgues à partir de 1854, aprés la chute du IIéme Empire en 1870, il fit parti de la commission provisoire républicaine nommée à la mairie. En 1877, il fut nommé maire par le préfet du Var jusqu'aux élections de 1878 où il donna sa place à Adolphe Fichet.
Fervent républicain, anti-bonapartiste, il fut conseiller général de 1873 à 1892.
Atteint de cécité il abandonna la médecine mais continua à participer à la vie politique de Lorgues. Il reçut la Légion d'Honneur en 1906.

 François Cordouan avait deux enfants, Gabriel et Louise, il habitait au n°4 de la rue des moulins ( actuelle rue du Docteur Courdouan ) dans l'ancien théatre communal qui avait été vendu à son pére en 1854.
Il a écrit une "Notice historique sur l'Eglise de Lorgues" mais surtout une "'Histoire de la Commune de Lorgues " parue en 1864. Un récit que malheureusement il arrête volontairement à l'année1789.
C'est lui qui modifia l'orthographe de son nom, transformant Courdouan en Cordouan.

Pour plus d'informations sur François Cordouan voir : LORGUES. Le Temps Retrouvé . Alain MARCEL . Editions Equinoxe 2017 . Pages 281-282 ( Prochainement en ligne ).