Lorgues

La collégiale Saint Martin

  Nommé en 1865, sous le second Empire, le curé Augustin Bayle réalise jusqu'en 1880 une oeuvre considérable, achevant presque entièrement la réorganisation des nefs collatérales où se trouvent les autels retables. En 1870, il fait refaire le dallage intérieur de la collégiale en marbre de Gênes, et aménage un premier parvis devant les 3 portes. L'on doit à Louis Goaty (1880-1889) l'autel de St Martin en 1884, la superbe chaire à prêcher en provenance des ateliers de l'ébéniste Goyer de Louvain (1887), ainsi que les 2 statues latérales de la façade posées dans les niches en 1888 (St Ferréol et St Martin).Les 2 curés suivants sont les derniers des servants de type concordataire (Bonaparte 1801). C'est d'abord Antoine Giraud (1889-1897), puis Léopold Besson (1897 -1920). Ils durent faire face à la querelle anticléricale sur le plan scolaire, puis contre les congrégations, et enfin les inventaires programmés en 1905 par la loi de Séparation.Les modestes biens de la paroisse sont spoliés, la Fabrique tient sa dernière séance en Octobre 1906. Néanmoins, avant de disparaître, les marguilliers installent l'éclairage électrique en Décembre 1903 après avoir signé une convention avec la Sté électrique de l'Argens.

Au lendemain de la 1ère guerre mondiale, la paroisse, comme la commune, se retrouve diminuée. Depuis la loi de Séparation de 1905, l'ancienne collégiale est devenue propriété communale, mais son ampleur nécessite toujours des soins constants.


Le chanoine Théodore Salomon, curé de Lorgues de 1920 à 1951.

Le nouveau curé nommé en 1920, Théodore Salomon, loge dans la maison de la rue Bourgade, don de la famille de Juigne de Lassigny. En dépit de ses ressources modestes, la paroisse entreprend (1923) le renouvellement attendu des 300 chaises de l'église. En 1924, le curé se fait assister d'un Conseil paroissial restreint, renouvelé beaucoup plus tard en 1942.

La commune affaiblie par la guerre et par l'exode rural ressent des difficultés à faire face à ses obligations de propriétaire d'un aussi vaste édifice. Aussi pendant l'entre-deux guerres, la paroisse fait principalement appel à la souscription, au mécénat et aux dons: la toiture toujours, l'orgue (1942).
Le chanoine Salomon a marqué de nombreuses générations lorguaises.

Le 5 août 1951, lui succède pour la première fois un père assomptionniste, Jean de Matha Thomas. Il se place dans la continuité et la modernité : révision de la toiture encore une fois, protection des vitraux côté Mistral, sonorisation et chauffage par radiants en 1953. L'électrification des cloches sera réalisée à l'époque du père Petex (1962-1965).

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