Lorgues

L'orgue Zeiger

 En 1874, une révision s'avère indispensable. Elle est confiée à Monsieur Mader, facteur d'orgue à Marseille, qui (moyennant 6.000 F ) le remet en état de marche.

Du bon travail, puisque l'orgue fonctionnera sans défaillance jusqu'après la seconde guerre mondiale, soit plus de trois quarts de siècle. Mais les soucis de l'après-guerre, la faiblesse des finances, et une relative indifférence de l'opinion, recouvrent l'agonie de l'instrument.

 Il faudra attendre les années 80, et la campagne nationale de restauration des orgues, pour qu'un éveil se produise et que la commune fasse inscrire l'orgue de la collégiale parmi les ayants droit. Le technicien-conseil du ministère de la Culture, monsieur Aubry établit un projet de restauration, repris et complété par son successeur monsieur Decavelle.

C'est alors Alain Sals, facteur d'orgue à Entrechaus, qui est retenu et qui se met à l'oeuvre, en 1986, pour sept années d'un travail minutieux et passionné.

Entre temps, à Pâques 91, les musiciens et choristes de la cité ( 150 exécutants), subjugués par un artiste contemporain et varois, Franck Royon-Le Mée, créent un oratorio, dédié à l'orgue de Lorgues, attirant plus de mille spectateurs le dimanche et presqu'autant le lendemain.

Enfin, en 1993, après la bénédiction solennelle, Jean-Pierre Leguay, titulaire du grand orgue de Notre-Dame de Paris, donne un concert inaugural, ouvrant les portes d'une nouvelle vie cultuelle et culturelle.

 

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