" Le pain était fabriqué à la main chez le boulanger et porté à cuire dans les fours communaux loués par la Mairie et, à partir de 1912, dans quelques fours particuliers.../
Ala fin du XIXe siècle les fours étaient tous communaux, vestiges du Moyen Age: il y en avait cinq à Lorgues, mais certains en trés mauvais état. Seuls trois étaient encore utilisables: Le Four de la Place des Ormeaux, celui du Marché et le Four Malvallat. Le Four Saint-Yves, en ruine fut vendu en 1890 et démoli; le Four Neuf dans la rue Droite demeura propriété de la Ville mais sans emploi.

Les boulangers louaient leur four à la Mairie chaque année; ils se mettaient souvent à plusieurs et s'entendaient pour l'utilisation. En 1903 les fours furent mis en adjudication pour 3 ans. En 1912 la Mairie vendit ses fours; celui de Malvallat fut acheté par Adolphe MAURIN....

A la Belle Époque il y avait 11 boulangers à Lorgues alors que la population ne dépassait pas 3000 âmes; ceci s'expliquait par le fait que le travail à la main était long et ne permettait pas de faire une production importante ; en conséquence chaque boulanger ne pouvait servir qu'une clientèle restreinte.

Le plus ancien était Adolphe Maurin, au N°20 de la place des Ormeaux; il utilisait le four de la Place ou celui du Petit Marché et il acheta en 1912 le four Malvallat, rue de l'Ancien Collége ( ex-rue Malvallat ). "

Extrait de "Lorgues à la Belle Époque" Louis Nardin

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