Mais ce n'est qu'en 1830 que le conseil de Fabrique inscrit explicitement à son budget " l'achat d'un orgue dont le devis s'élève à 19.000 F . Cette dite somme sera couverte par les 4.184,29 F qui restent en caisse, par les différents legs faits à la Fabrique, et par les souscriptions volontaires apportées par la population ". En avril 1833, maître Esprit-Joseph-François de Chieusse de Villepey, notaire de son état, lègue une somme de 600 F , dont 200 devait être employés " à l'emplette de l'orgue ". En octobre 1835, maître Honoré-Marie Arnaud, avocat, donne , par testament, 2.000 F pour la construction de l'orgue. | |
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La commune ayant, de son côté, versé la totalité de sa part, il est temps de passer à l'acte. C'est le 10 avril 1836 que ce sera fait : une réunion solennelle des marguilliers, à laquelle participe Étienne Vial, maire de Lorgues, prend la décision et, parmi les divers plans et devis présentés, retient celui d'un certain Auguste Zeiger, de Lyon. Celui-ci est donc convoqué et il est convenu avec lui " que cet orgue serait réalisé selon les plans et devis présentés, dans l'espace de vingt mois à dater du 1er mai 1836, avec les modifications annoncées dans la convention rédigée à ce sujet, moyennant la somme de 18.000 F, dont 10.000 seraient comptés au facteur immédiatement après le placement dudit orgue, le restant ne pouvant être payé que cinq ans après ". " Le facteur répondait de la bonté et de la solidité de l'instrument ". Une délibération complémentaire entre le maire, le curé Vian, et monsieur André, président de la Fabrique, règle positivement des dispositions complémentaires ( transport, pose) ainsi que le sort du buffet gothique. |
| Auguste Zeiger n'a plus qu'à se mettre au travail . Ce qu'il fait, dans la discrétion et l'efficacité. Et c'est ainsi qu'en octobre 1837 ( en avance sur son contrat), il remet au conseil de Fabrique l'orgue terminé et en état de marche. Il reçoit alors l'expression de la satisfaction générale et un premier versement de 17.500 F. | |
