Lorgues

Le couvent des Bernardines

 
Saint Bernard   
 L 'ordre des Bernardines demanda à s'installer à Lorgues et y fut autorisé par la délibération communale du 1er avril 1638. Le couvent fut construit à l'extrémité ouest de la rue Bourgade, près de la "Porte Saint-Roch", au n° 1 actuel. Il comprenait le monastère, une cour, un pateq, une écurie et un vaste jardin situé de l'autre côté de la rue. La ville n'eut pas à participer à son installation en raison de la richesse de l'ordre et de la fortune personnelle de la fondatrice, qui était une lorguaise, Soeur Marie Angélique de la Tour. Avec elle à cette époque se trouvaient les soeurs Thomassin, d'Entraigues, de Cabasson et de Goza.


L'ancien couvent et sa cour

En 1676 la supérieure était Thérèse de Thomassin de Saint-Joseph. Le couvent comprenait, à la fin du siècle, 20 dames de choeur et 3 soeurs converses. Elles n'enseignaient pas et n' eurent pas beaucoup de relations avec la municipalité, à qui cependant elles firent des prêts d'argent ; en particulier, en 1690, elles avancèrent l'argent nécessaire "à la subsistance des gens de guerre" . La municipalité les remercia en les autorisant à établir un four à chaux et à ébrancher les arbres du bois de Saint-Ferréol afin d'agrandir leur couvent. Comme chez les Ursulines, leur discipline devait s'être fort relâchée à la fin du siècle, car elle nécessita l'intervention de l'évêque de Fleury.
Les Dames religieuses de Saint-Bemard ou Bemardines quittèrent définitivement Lorgues en 1736. Date à laquelle leur maison fut vendue au notaire royal Vincent Mourre (voir: la maison Mourre ) .
 

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